L'économie circulaire est à la mode. Mais, au-delà d'une amélioration de la politique des déchets et de l'accent mis sur les acteurs locaux, sa mise en œuvre prend des formes très variées, constate un rapport du ministère de l’Écologie. Alors que l'économie circulaire acquiert de la visibilité en France, le Commissariat général au développement durable (CGDD) du ministère de l’Écologie a réalisé une comparaison internationale des politiques publiques en matière d'économie circulaire. Le document, réalisé dans le cadre de la préparation de la conférence environnementale de 2013 et publié mercredi 15 janvier, analyse quatre pays précurseurs : le Japon, pour son application du concept "réduction, réutilisation et recyclage" (3R) en matière de déchets, l'Allemagne qui a adopté dès 1994 une loi relative à la gestion des déchets dans un "cycle fermé de substances", les Pays-Bas pour leur approche "cycle de vie" en matière de déchets, et la Chine qui a promulgué en 2008 une loi cadre de promotion de l'économie circulaire. Une politique des déchets ?Premier constat, "l'économie circulaire est envisagée comme un levier de croissance économique" et la raréfaction des ressources offre des opportunités de développement de technologies et produits moins gourmands en ressources et à moindre impact environnemental. Comme en France, l'argument central est la compétitivité économique et, de fait, l'économie circulaire devient synonyme d'"un modèle de croissance économique qui allie impératifs écologiques et opportunités économiques".
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