Georg Baum, le directeur général de la Fédération hospitalière allemande (Deutsche Krankenhaus-gesellschaft), a été élu président. Il était depuis trois ans vice-président du président John M. Cachia (Malte). Sara Pupato Ferrari, la directrice de l’Institut espagnol de la gestion des soins de santé a, quant à elle, été élue vice-présidente.
1- Le président sortant, John M. Cachia (à gauche), et le nouveau président, Georg Baum (à droite) 2 - La nouvelle vice-présidente, Sara Pupato Ferrari, et le directeur général de HOPE, Pascal Garel
Le Conseil d’administration durant lequel l’élection a eu lieu était aussi consacré à des questions majeures dans l’agenda de l’Union Européenne. « HOPE va faire face à d’importantes sujets de discussion dans les mois à venir”, a déclaré Georg Baum. « La directive sur les soins transfrontaliers a été adoptée. Mais nous attendons beaucoup de questions concernant le processus de mise en œuvre dans les pays membres de l’UE. Nous devons donc veiller à ce que les bénéfices de cette directive pour les hôpitaux et les patients se réalisent dans la pratique, dans la vie de tous les jours ».
Le nouveau président de HOPE a commenté la situation en ces termes : « Avec la révision de la directive européenne du temps de travail et de la directive sur la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles, nous avons deux règles clés du droit du travail qui devraient être modifiées. Les hôpitaux vont devoir trouver le plus de soutien possible dans leurs efforts pour résoudre l’importante question du manque de main d’œuvre. Les hôpitaux devront jouer un rôle prépondérant dans ce débat ».Par ailleurs, la célébration du trentième anniversaire du programme d’échanges HOPE était centrée sur l’amélioration des relations entre l’hôpital et les soins primaires, la thématique du programme 2011.
Les professionnels de santé, participants du programme d’échanges, ont apporté à Turku les résultats de leur stage de quatre semaines à l’étranger. En dépit de quelques ressemblances, le tableau est plutôt diversifié comme il se doit. Cela n’a pas empêché de dégager quelques bonnes pratiques.
Le développement des maladies chroniques et les changements démographiques demandent une meilleure articulation, voire une intégration des niveaux de soins. Parce qu’ils sont différents en termes de nature, de financement et de culture, HOPE saisit toutes les opportunités pour identifier les pratiques permettant de combler les fossés entre les niveaux de soins. Il reste encore beaucoup à faire. « Dans ce contexte, le vieillissement de la main d’œuvre et celui des patients doivent être sérieusement pris en compte » a conclu le nouveau président de HOPE, présentant ce sujet comme celui du programme d’échanges 2012.
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