Le 18 novembre 2008, la Commission européenne a publié une communication sur l’impact de la libre circulation des travailleurs après l’élargissement de l’Union européenne.
La Commission s’est intéressée à la première phase de l’application de l’accord de transition avec la Bulgarie et la Roumanie et à la seconde phase de l’accord avec les huit des dix Etat membres ayant récemment rejoints l’Union (hors Malte et Chypre). Les études menées par la Commission montrent que l’arrivée de travailleurs de ces pays n’a pas eu de conséquences négatives pour les anciens Etats membres tels qu’une baisse des salaires ou une augmentation du chômage. L’influence est par contre positive sur la croissance économique et la pénurie de main d’œuvre.
La Commission recommande donc aux Etats membres d’alléger leurs restrictions aussi vite que possible.
D’après les statistiques, le taux moyen de Bulgares et de Roumains établis dans l’Europe des 15 est passé de 0.2 % en 2003 à 0.4 % en 2007. Sur la même période, le taux de ressortissants des dix nouveaux Etats membres est de 0.2 % puis 0.5 %. La majorité des travailleurs mobiles des nouveaux Etats membres viennent de Pologne, Lituanie et de Slovaquie, pour s’établir en Irlande et au Royaume-Uni. L’Espagne et l’Italie sont les principales destinations des Roumains et des Bulgares.
A la lumière de ce rapport, le Conseil considère que la seconde phase des dispositions transitoires pour la Bulgarie et la Roumanie devrait entrer en application le 1er janvier 2009. Il reverra les dispositions adoptées après l’élargissement de 2004.
Pour en savoir plus : http://ec.europa.esocial/main.jsp?catId=508&langId=fr