Les résultats des 15 indicateurs ont été calculés au niveau national, et tous les hôpitaux recevront ensuite un rapport d'évaluation individuel envoyé par la Fondation Registre du Cancer. Cela leur permettra d'identifier leurs points forts et leurs points faibles et d'améliorer leurs pratiques si nécessaire.
L’étude a démontré que les chances de survie sont nettement plus élevées dans les hôpitaux qui traitent un grand nombre de patientes chaque année. Le KCE plaide donc pour une concentration de la prise en charge du cancer de l’ovaire dans un nombre limité de centres de référence. La reconnaissance de ces centres de référence ne doit cependant pas se baser sur le seul nombre de patientes traitées.
La Belgique a lancé depuis plus de dix ans un processus en trois étapes pour l’amélioration de la qualité des soins aux patients atteints d’un cancer. La première étape consiste à rédiger des recommandations de pratique clinique pour un type de cancer donné. Viennent ensuite l’élaboration et la mesure d’une batterie d’indicateurs de qualité permettant d’évaluer la prise en charge de ce cancer (par hôpital et pour l’ensemble du pays). Et enfin, un retour individualisé est communiqué à tous les hôpitaux belges par la Fondation Registre du Cancer. Cette démarche d’amélioration continue de la qualité a déjà été appliquée avec fruit aux cancers du rectum, du sein, du testicule, de l’œsophage et de l’estomac, du poumon et de la tête et du cou.
Actuellement, le processus d’amélioration de la qualité met surtout l’accent sur le retour vers les hôpitaux. Mais les patients demandent à avoir eux aussi accès à ces informations. En Flandre, l'Institut flamand pour la qualité des soins publie certains résultats d’indicateurs de qualité (pour le cancer du sein et le cancer du rectum).
Le rapport :
Indicateurs de qualité pour la prise en charge du cancer de l’ovaire | KCE (fgov.be)