Ephéméride FHF Cancer

Source : baromètre FHF sur l'Intelligence Artificielle

CHU de Marseille et Nancy Plus de 40 publications scientifiques ont permis de documenter les facteurs de risque de séquelles.

CHU de Marseille et Nancy L’objectif de cette collection biologique est l’identification de facteurs génétiques associés à la survenue de 4 effets secondaires particulièrement graves : Le syndrome métabolique ; La cardiomyopathie aux anthracyclines ; Les seconds cancers ; Et l’ostéonécrose symptomatique.

CHU de Marseille et Nancy Depuis fin 2018, une collection biologique associée à la cohorte LEA est en cours de constitution.

CHU de Marseille et Nancy Parallèlement aux consultations médicales de suivi spécifiquement dédiées, des auto-questionnaires sont également proposés au patient et/ou ses parents (selon son âge) afin de documenter des données socio-démographiques et de qualité de vie.

CHU de Marseille et Nancy Des informations cliniques et paracliniques permettant le dépistage de séquelles sont recueillies au cours de consultations médicales de suivi spécifiquement dédiées, auxquelles sont invités les patients tous les 2 à 4 ans.

CHU de Marseille et Nancy La cohorte LEA prend en compte différents aspects de leur état de santé des patients au cours de leur enfance : Santé physique ; Qualité de vie de l’individu et de son entourage ; Insertion sociale et relations au système de soins.

CHU de Marseille et Nancy La cohorte LEA vise à décrire et comprendre, au travers d’un suivi prolongé, le devenir à moyen et long terme de patients traités pour une hémopathie maligne au cours de leur enfance.

CHU de Marseille et Nancy Lancement en 2004 d’un programme de recherche et prévention des séquelles à long terme regroupant aujourd’hui 19 CHU, la cohorte LEA « Hémopathies malignes de l’enfant et de l’adolescent ».

Hôpital Trousseau (AP-HP) L’hôpital Trousseau développe la chirurgie mini-invasive et robotisée pour les neuroblastomes (tumeurs embryonnaires du petit enfant), aidée par l’imagerie 3D, améliorant la prise en charge des patients.

Les établissements publics assurent l’entièreté du parcours en assurant la prise en soins des complications aigues et les traitements de recours médicaux ou chirurgicaux sur tout le territoire.

82 % de l’activité relative au traitement des cancers pédiatriques est réalisée dans les hôpitaux publics, et notamment en CHU. Source : PMSI

La recherche médicale fait partie intégrale des traitements et constitue la clé de voûte des progrès constatés avec l’émergence des immunothérapies (surtout pour les leucémies et lymphomes) et des thérapies ciblées.

Traitements En termes de traitements, des progrès considérables ont été enregistrés au cours des dernières décennies, permettant aujourd'hui de guérir 4 enfants sur 5 en moyenne. Source : INCa

Le délai entre les premiers symptômes et le diagnostic d'un cancer varie selon le type de cancer et l'organe ou le tissu d'origine. Il peut être de quelques jours à plusieurs mois.

Symptômes On retrouve également comme symptômes : maux de tête ; déficit visuel ; troubles de la marche ; chutes ; torticolis ; vomissements répétés… Ce sont des symptômes trompeurs et peu spécifiques.

Symptômes Ces symptômes sont le plus souvent banals comme : pâleur ; fatigue ; fièvre ; perte d'appétit ; douleurs osseuses ou articulaires ; hématomes ; douleurs abdominales...

Dans 10 % des cas on retrouvé une cause génétique constitutionnelle mais la plupart du temps les anomalies génétiques retrouvées dans les tumeurs surviennent par hasard et le rôle des facteurs environnementaux dans la survenue d'un cancer chez l'enfant n'a jamais été démontré à ce jour.

Prévention Malgré les progrès constants de la recherche, les causes des cancers sont très rarement identifiées chez les enfants et les adolescents.

Pronostics Certains cancers pédiatriques restent de mauvais pronostic. S’attaquer à ces cancers est une des priorités de la stratégie décennale de lutte contre les cancers.

À l’échelle de la France, le cancer reste la 2ème cause de décès chez les enfants et les adolescents après les accidents. Source : INCa

Chez les enfants âgés de 0 à 15 ans atteints d’un cancer, le taux de survie globale à cinq ans après le diagnostic est estimé à 83 %. Source : INCa

Le taux de survie globale des enfants entre 0 et 15 ans atteints d’un cancer est estimé à 92 % un an après le diagnostic. Source : INCa

Ces cancers représentent 2 260 cas diagnostiqués annuellement sur la période 2014-2020. Source : INCa

Qu’est-ce qu’on appelle cancer de l’enfant et de l’adolescent ? Pour les adolescents de 15 à 17ans, les principales localisations sont : Les lymphomes (29 % des cas, dont 77 % de maladies de Hodgkin) ; Les tumeurs du système nerveux central (17 %) ; Les leucémies (15 %) et apparaissent les mélanomes et des tumeurs épithéliales de type adulte (14 %). Source : INCa

Qu’est-ce qu’on appelle cancer de l’enfant et de l’adolescent ? Les principaux types de cancer observés chez l’enfant entre 0 et 14 ans sont : Les leucémies (28 % des cas) ; Les tumeurs du système nerveux central (27 %) ; Les tumeurs embryonnaires (12 %) ; Et les lymphomes (11 %). Source : INCa

Qu’est-ce qu’on appelle cancer de l’enfant et de l’adolescent ? Les cancers de l’enfant (de 0 à 17 ans) sont des maladies rares qui diffère de ceux de l’adulte par leurs caractéristiques histologique et biologique.

Cancers du col de l'utérus Il prend en compte les spécificités de l'île : plus fréquent et plus mortel à La Réunion, le cancer du col de l'utérus peut être diminué grâce à une plus large vaccination et au dépistage. Le CHU mène des actions en ce sens. Une stratégie adaptée au territoire, saluée à SantExpo 2024.

Cancers du col de l'utérus Le CHU de La Réunion a remporté en 2023 le 3° prix « prévention et innovation des CHU » avec son projet « Eradication du cancer du col de l'utérus ».

Cancers du col de l'utérus Des CHU s'engagent dans la prévention, comme le CHU de Clermont-Ferrand qui a organisé le 5 juin un dépistage en 15 minutes du cancer du col de l'utérus sans rendez-vous. Une initiative simple et accessible, inscrite dans un mouvement plus large porté par de nombreux CHU en juin et septembre.

Cancers du col de l'utérus Les établissements publics ont réalisé en 2023 101 748 séjours liés à tous les cancers de l'utérus, faisant le premier acteur de la lutte contre ce cancer. (Source : PMSI)

Cancers du col de l'utérus L'évolution des connaissances concernant les différents sous types moléculaires de ces cancers a permis un tournant dans la prise en charge des patientes avec notamment l'arrivée de l'immunothérapie. De nombreux essais devraient progressivement continuer à faire évoluer les standards de traitements.

Cancers du col de l'utérus La chirurgie, la radiothérapie externe, la radiochimiothérapie concomitante et les traitements systémiques sont les principaux traitements. L'immunothérapie fait maintenant partie des standards de traitement pour les tumeurs localement avancées ou métastatiques.

Cancers du col de l'utérus Dépistage pour le cancer du col de l'utérus : • Colposcopie : examen visuel du col de l'utérus sous microscope après un frottis anormal, avec éventuelle biopsie, • IRM pelvienne ou TEP scan : pour évaluer l'extension locale ou à distance en cas de cancer avéré.

Cancers du col de l'utérus Dépistage pour le cancer du col de l'utérus : • En plus de la vaccination, toute femme, à partir de 25 ans, doit pouvoir bénéficier d'un frottis cervico-vaginal avec examen cytologique tous les 3 ans (après deux frottis normaux à 1 an d'intervalle). À partir de 30 ans, un test HPV sur le frottis est réalisé tous les 5 ans. Cela souligne le lien étroit entre l'infection HPV et la survenue d'un cancer du col de l'utérus.

Cancers du col de l'utérus Dépistage pour le cancer du col de l'utérus : • Frottis cervico-utérin (ou test HPV) : réalisé dans le cadre du dépistage, il permet de détecter des lésions précancéreuses ou cancéreuses du col.

Cancers du col de l'utérus La meilleure manière d'éviter un cancer du col de l'utérus est la vaccination contre le HPV, pour les filles et les garçons dès 11 ans ! La vaccination peut toujours être envisagée plus tardivement en fonction des résultats du TEST HPV réalisé sur le frottis.

Cancers du col de l'utérus La grande majorité des cancers invasifs du col de l'utérus sont liés à une infection au papillomavirus humain (HPV) et se développent au niveau de l'exocol, la partie basse du col de l'utérus.

Cancers du col de l'utérus Un cancer du col de l'utérus se développe en moyenne 10 à 20 ans après une infection persistante par le papillomavirus (HPV).

Cancers du col de l'utérus Le cancer du col de l'utérus est situé au 12° rang des cancers les plus fréquents chez les femmes en 2018.

Cancers du col de l'utérus On estime à 3 159 le nombre de nouveaux cas de cancers du col de l'utérus en 2023 en France. (source : INCa)

Cancers du col de l'utérus La grande majorité des cancers invasifs du col de l'utérus sont liés à une infection au papillomavirus humain (HPV) et se développent au niveau de l'exocol, la partie basse du col de l'utérus.

Cancers du col de l'utérus Le cancer de l'endomètre touche la muqueuse du corps utérin, tandis que le cancer du col de l'utérus affecte la partie inférieure de l'utérus.

Cancers du col de l'utérus Qu'est-ce qu'on appelle cancer du col de l'utérus ? • Le corps utérin, dont la muqueuse interne est appelée endomètre • Le col de l'utérus, ou cervix, qui relie l'utérus au vagin

Cancers de l'ovaire Les établissements publics ont réalisé en 2023 85 319 séjours autour du cancer de l'ovaire, faisant le premier acteur de la lutte contre ce cancer. (Source : PMSI)

Cancers de l'ovaire La chirurgie et les traitements médicamenteux (chimiothérapie conventionnelle et/ou thérapies ciblées) sont les principaux traitements des cancers de l'ovaire. Ils sont utilisés seuls ou associés les uns aux autres.

Cancers de l'ovaire Un cancer de l'ovaire peut être suspecté devant plusieurs signes dont : • une augmentation anormale du volume de l'abdomen liée à une ascite (c'est-à-dire une accumulation anormale de liquide dans la cavité péritonéale, qui contient certains organes de l'abdomen).

Cancers de l'ovaire Un cancer de l'ovaire peut être suspecté devant plusieurs signes dont : • la détection d'une masse ovarienne lors du suivi gynécologique ou d'un examen d'imagerie ; • l'apparition de douleurs abdominales ou pelviennes (dans la zone du petit bassin) ou simplement d'une gêne pelvienne persistante;

Cancers de l'ovaire D'autres facteurs augmentent le risque de développer un cancer de l'ovaire, tels que : • l'absence de grossesse ; • la surcharge pondérale et l'obésité ; • la précocité des règles ; • une ménopause tardive ; • l'âge (65 ans en moyenne lors du diagnostic)

Cancers de l'ovaire La présence d'une anomalie génétique héréditaire telle qu'une mutation des gènes BRCA 1 ou 2, ou plus rarement d'un des gènes du syndrome de Lynch, constitue le principal facteur de risque de développer un cancer de l'ovaire. La présence de plusieurs cancers du sein et/ou de l'ovaire au sein d'une famille représente aussi un facteur de risque

Cancers de l'ovaire Il n'existe pas à ce jour de dépistage organisé pour ce cancer. Cependant un suivi gynécologique annuel reste indispensable pour diagnostiquer au plus tôt ce type de pathologie.

Cancers de l'ovaire Le tabagisme actif et l'exposition aux œstrogènes liée à l'obésité et au Traitement Hormonal Substitutif sont des facteurs de risque évitables

Cancers de l'ovaire 70 ans Près de la moitié des personnes atteintes par un cancer de l'ovaire ont plus de 70 ans lors du diagnostic

Cancers de l'ovaire Le cancer de l'ovaire représente environ 1,2 % de l'ensemble des nouveaux cas de cancer en France. (source: INCa)

Cancers de l'ovaire En 2023, 5350 nouveaux cas de cancers de l'ovaire ont été diagnostiqués. (source: INCa)

Cancers de l'ovaire Qu'est-ce qu'on appelle cancer de l'ovaire ? Leur fonction principale est de fabriquer les ovules, c'est-à-dire les cellules reproductrices de la femme Les ovaires sécrètent aussi les hormones sexuelles féminines, œstrogènes et progestérone

Cancers de l'ovaire Qu'est-ce qu'on appelle cancer de l'ovaire ? Les ovaires sont deux organes de la forme et de la taille d'une amande, situés dans le bassin, de chaque côté de l'utérus. Ils font partie de l'appareil reproducteur de la femme

CHU d'Orléans L'équipe de dermatologie du CHU participe à l'action « Le soleil à l'école », un programme de prévention mené en partenariat avec les professionnels de santé libéraux et hospitaliers, les infirmières scolaires et la cellule Hygiène et Santé de la ville d'Orléans Destinée aux élèves de CM1 et CM2 des écoles d'Orléans et de son agglomération, cette initiative vise à les sensibiliser aux risques liés à l'exposition solaire pour prévenir les cancers de la peau

AP-HM Depuis 2022, l'AP-HM dispose d'un scanner Vectra 3D. Il permet à un patient qui aurait de nombreux grains de beauté de voir l'ensemble de sa peau scannée en images haute définition et reconstituée sous la forme d'un avatar numérique Une avancée importante dans le dépistage du mélanome, véritable problème de santé publique

En 2023, près de 70% des séjours de cancer de la peau avec métastase sont réalisés dans des établissements publics

En 2023, 71 % des prises en charge médicales des cancers de la peau sont assurées par les établissements publics de santé

En 2023, les établissements publics de santé ont pris en charge 192 000 séjours liés aux cancers de la peau

Les traitements C'est l'occasion de se rencontrer, d'échanger ensemble et d'aborder beaucoup de questions que vous vous posez. Une journée pour : • S'INFORMER sur les cancers de la peau et leurs traitements • RENCONTRER d'autres malades ainsi que les équipes soignantes • COMPRENDRE et poser des questions

Les traitements Cette recherche est indispensable pour améliorer la prise en charge des patients à tous les stades de la maladie, notamment pour évaluer l'efficacité de nouveaux médicaments Pour accompagner les patients, Les Centres experts des cancers de la peau, membres du Groupe de Cancérologie Cutanée organisent chaque année pour les patients et pour leurs proches, une journée d'information sur les cancers de la peau

Les traitements Plusieurs traitements sont possibles selon les situations : • L'exérèse • La chimiothérapie et l'immunothérapie Des essais thérapeutiques peuvent également être proposés

Dépistage & Diagnostic Lorsqu'il s'agit d'une suspicion de mélanome l'exérèse complète de la lésion est préconisée pour analyse anatomopathologique qui va permettre de définir la prise en charge complémentaire à effectuer, associant chirurgie de reprise avec possibilité de recherche du ganglion sentinelle et traitement adjuvant par immunothérapie ou thérapie ciblée

Dépistage & Diagnostic Le diagnostic de carcinomes est le plus souvent porté sur une biopsie qui permet de préciser le type histologique exact et la chirurgie à effectuer

Dépistage & Diagnostic Pour la surveillance des naevus pigmentés (grains de beauté) la règle « ABCDE » permet d'aider au repérage des lésions suspectes : • A comme Asymétrie • B comme Bords irréguliers • C comme Couleur inhomogène • D comme Diamètre supérieur à 6 mm • E comme Evolution ou Evolutivité

Dépistage & Diagnostic De façon générale toute lésion cutanée évolutive (qui grossit et/ou change d'aspect, qui saigne...) doit attirer la vigilance et motiver un avis du médecin traitant et/ou du dermatologue

Dépistage & Diagnostic Lorsqu'il existe un antécédent de cancer cutané la priorité doit être donnée à l'éducation du patient pour l'autodépistage (pour dépister précocement une récidive cutanée et/ou ganglionnaire ou un nouveau cancer cutané)

Dépistage & Diagnostic Le dépistage doit s'adresser avant tout aux individus à risques ayant un antécédent personnel de cancer cutané, un antécédent familial pour les mélanomes, un terrain à risque Il relève en 1e intention du médecin généraliste qui contactera un dermatologue pour définir la prise en charge adaptée et le suivi

La prévention • Protéger tout particulièrement les enfants et adolescents, qui sont les plus fragiles

La prévention • En cas d'impossibilité de couverture vestimentaire, utiliser de la crème solaire protégeant à la fois des UVA et des UVB avec un indice SPF supérieur ou égal à 30 (répondant aux normes européennes) L'application est à renouveler régulièrement (toutes les 2 heures) notamment après les baignades ; ne pas oublier les oreilles ou les lèvres en utilisant un stick solaire ;

La prévention • Rechercher l'ombre pour toutes vos activités de plein air ; attention aux expositions sous un ciel nuageux ; • Se couvrir avec des vêtements (attention, les vêtements fins et de couleur blanche ou claire protègent moins du soleil), porter un chapeau à larges bords et des lunettes de soleil car la meilleure protection est vestimentaire ;

La prévention En prévention la priorité doit être donnée à la diffusion des règles de protection solaire en particulier pour les enfants et les jeunes en milieu scolaire et centres sportifs mais aussi pour la population générale : • Éviter de s'exposer au soleil entre 12h et 16h pendant l'été ;

La prévention • un terrain à risque (maladies génétiques prédisposantes, traitements immunosuppresseurs ou immunomodulateurs au long cours), • des antécédents familiaux, notamment pour les mélanomes et certains carcinomes basocellulaires

La prévention Pour l'ensemble des cancers cutanés l'exposition au soleil naturel et aux ultraviolets artificiels est le principal facteur environnemental à l'origine de l'apparition des carcinomes et des mélanomes. Les facteurs de risque communs à tous les cancers cutanés incluent : • un phototype clair (personnes blondes ou rousses sujettes aux coups de soleil),

La cancer de la peau Pour l'ensemble des cancers cutanés l'exposition au soleil naturel et aux ultraviolets artificiels est le principal facteur environnemental à l'origine de l'apparition des carcinomes et des mélanomes

Le cancer de la peau est l'un des cancers dont l'incidence comme la mortalité ont significativement augmenté depuis 40 ans Source : INCa

En France métropolitaine en 2023 on estime les nouveaux de mélanomes cutanés à 17 922 (9 109 hommes et 8 813 femmes) Source : INCa

Le cancer de la peau représente environ 4% de l'ensemble des cancers incidents et est l'un des cancers dont le taux d'incidence a augmenté le plus au cours des 30 dernières années Source : INCa

Le cancer de la peau représente 1,2% des décès par cancer, tous sexes confondus Source : INCa

x3 Le nombre de nouveaux cas de cancers de la peau a plus que triplé entre 1990 et 2023 Source : INCa

Cancers carcinomes et mélanomes Alors que les carcinomes épidermoïdes sont liés aux doses cumulées de soleil au cours de la vie expliquant leur apparition préférentielle après 60 ans, le développement des carcinomes basocellulaires et des mélanomes est étroitement lié au terrain génétique et aux expositions solaires reçues pendant l'enfance et l'adolescence

Les mélanomes Ils représentent environ 10% des cancers de la peau se développent à partir des mélanocytes, le plus souvent de novo sans naevus préexistant Si la majorité des mélanomes ne récidivent pas avec exérèse certains peuvent cependant métastaser et mettre en jeu le pronostic vital des patients

Les carcinomes • Epidermoïdes qui surviennent souvent dans le contexte de lésions précancéreuses (kératoses actiniques ou solaires) liés aux expositions solaires chroniques et qui peuvent se compliquer de métastases lymphatiques et/ou viscérales

Les carcinomes Ils sont de loin les plus fréquents et de bon pronostic s'ils sont pris en charge à temps, qui se développent à partir des kératinocytes : • Basocellulaires dont le développement reste essentiellement local et qui ne métastasent qu'exceptionnellement

Qu'est-ce qu'on appelle cancer de la peau ou cancer cutané ? Les cancers cutanés sont les cancers les plus fréquents de l'humain et sont représentés par deux types principaux : • Les carcinomes

Cancer du cerveau La chirurgie des tumeurs cérébrales, pratiquée par des neurochirurgiens spécialisés, se réalise principalement en centres hospitalo-universitaires, Les autres modalités de prise en charge : la radiothérapie et la chimiothérapie, requièrent également des compétences spécifiques, souvent disponibles dans les structures hospitalières et les réseaux de soins experts

Cancer du cerveau Les hôpitaux publics ont assuré 67,6 % des séjours pour le traitement des cancers du cerveau Dont 91% des séjours chirurgicaux d'une nuit et plus, et 82% pour ceux en ambulatoire (source : PMSI)

Cancer du cerveau Partout en France les hôpitaux publics innovent pour toujours mieux prendre en charge : Pitié-Salpétrière (APHP) : participe à des essais autour d'un dispositif innovant et pionnier à l'échelle internationale (SonoCloud) prometteur pour améliorer la prise en charge et les chances de guérison des patients atteints d'un glioblastome

Cancer du cerveau Partout en France les hôpitaux publics innovent pour toujours mieux prendre en charge : CHRU Nancy : acquisition d'un nouvel appareil laser pour traiter des tumeurs cérébrales de l'enfant jusqu'alors difficile à prendre en charge

Cancer du cerveau Les signes d'alerte dépendent du type et de la localisation de la tumeur dans le système nerveux central. Ils peuvent inclure : - des crises d'épilepsie, - des troubles neurologiques (perte de force ou de sensibilité), - ou encore des symptômes plus diffus comme la confusion ou les troubles de la mémoire. À noter : ces symptômes ne sont pas spécifiques à un cancer. Ils peuvent survenir en l'absence de tumeur... ou être absents malgré la présence d'une tumeur.

Cancer du cerveau À ce jour, les causes des tumeurs du cerveau restent encore mal identifiées. Les facteurs de risque étudiés concernent principalement : - l'environnement, - l'hérédité, - certains virus. Mais les connaissances actuelles ne permettent pas de recommander de mesures de prévention efficaces, que ce soit pour les tumeurs du cerveau ou plus largement pour celles du système nerveux central.

Cancer du cerveau Innover pour mieux soigner : l'engagement des établissements publics Deux avancées récentes ont été autorisées en France : -un traitement oral pour les gliomes avec mutation IDH1, -le dispositif TTField®, qui utilise un champ électrique pour retarder la rechute du glioblastome, la tumeur primitive le plus aggressive et une des plus fréquentes

Cancer du cerveau Quels traitements contre le cancer du cerveau ? Les principaux traitements sont : -la chirurgie, -la radiothérapie, -la chimiothérapie. Ils peuvent être utilisés seuls ou en association. Selon les cas, l'objectif est d'éliminer la tumeur, de réduire le risque de récidive, de ralentir son évolution, ou encore de soulager les symptômes