Le Haut conseil de la santé publique formule des recommandations adaptant la conduite à tenir concernant l'éviction des professionnels de santé positifs au SARS-COV2 travaillant en établissements de santé ou établissements médico-sociaux.
Professionnels vaccinés asymptomatiques positifs
Il est désormais prévu la possibilité de maintien en exercice des professionnels venant d’être diagnostiqués positifs à SARS-CoV-2, asymptomatiques et :
- ayant reçu un schéma vaccinal complet
OU
- n’ayant pas reçu un schéma vaccinal complet mais ayant un antécédent de Covid- 19 (avec une forme symptomatique) survenu plus de 15 jours et moins de 6 mois avant la réalisation du test diagnostique positif de l’épisode actuel d’infection par SARS CoV-2 et non immunodéprimés.
Ce maintien en fonction est conditionné aux cas de tension hospitalière et de risque de rupture de l'offre de soins ou médico-sociale afin d’assurer la sécurité des soins. Il convient de respecter strictement les mesures barrières, en particulier la limitation des interactions sociales lors des pauses et des repas.
Professionnels non vaccinés et positifs à la Covid-19 ou professionnels vaccinés et symptomatiques
S’agissant des professionnels non ou incomplètement vaccinés, positifs à la Covid-19, ils font l’objet d’une mesure d’éviction professionnelle pour une durée de 10 jours.
S’agissant des professionnels venant d’être diagnostiqués positifs à SARS-CoV-2, pauci-symptomatique ou symptomatique et ayant reçu un schéma vaccinal complet ou n’ayant pas reçu un schéma vaccinal complet mais ayant un antécédent de Covid-19 survenu plus de 15 jours et moins de 6 mois avant la réalisation du test diagnostique positif de l’épisode actuel d’infection par SARS CoV-2, ils font l’objet d’une mesure d’éviction professionnelle pour une durée de 10 jours.
Professionnels « cas contacts »
La doctrine précédente est maintenue, l’éviction du professionnel ne doit pas être systématique sauf :
- s’il devient symptomatique,
- ou en cas de doute sur la possibilité du soignant à respecter les mesures barrières.
Le professionnel contact maintenu en poste doit pratiquer une auto-surveillance de son état de santé et bénéficier d’un prélèvement nasopharyngé.