La FHF apporte donc son soutien à la perspective d’une réorganisation volontariste de cette discipline, avec deux nuances et propositions complémentaires.
La première nuance tient au fait que la réorganisation de la chirurgie est indissociable de celle des activités d’urgence, en cours de réorganisation, d’obstétrique et d’anesthésie et des pratiques interventionnelles.
La seconde nuance tient à la nécessité de promouvoir une organisation plus équilibrée de la chirurgie entre le public et le privé, au titre des services médicaux rendus mais aussi des modalités de répartition et de rémunération des professionnels pour que la carrière publique soit plus attractive. A l’heure actuelle, les sujétions et les coûts élevés des permanences nocturnes et de l’activité non programmée sont très majoritairement supportés par le secteur public, tandis que l’activité sélective et programmée est réalisée essentiellement dans le secteur privé. Un rééquilibrage doit donc être opéré dans le cadre d’une repositionnement du public sur l’activité chirurgicale programmée, au moyen de regroupements public-public voire public-privé dans les zones géographiques où les deux secteurs ne disposent pas de la taille critique nécessaire pour constituer des entités opératoires viables et fiables.