Une forte satisfaction globale, mais en érosion80 % des personnes interrogées affirment avoir une opinion positive de l’hôpital public et 81 % se disent satisfaites de l’hôpital. Ces résultats sont stables par rapport à 2008, mais la proportion de très satisfaits est en baisse.
Dans le détail, on constate une érosion de la satisfaction, en particulier au sujet de la relation entre le personnel médical et les patients, pour laquelle la proportion de satisfaits baisse de 7 points, à 58 %. Les Français restent très satisfaits de la qualité des soins (83 % d’opinions positives) et de l’accueil du patient (73 % d’opinions positives).
Un jugement critique sur les moyens de l’hôpital 77 % des personnes interrogées jugent que les moyens humains et financiers dont dispose l’hôpital sont insatisfaisants, parmi lesquelles 25 % les trouvent tout à fait insuffisants. En revanche, le montant de la participation financière demandé au patient est jugé positivement (59 % de satisfaits, en hausse de 3 points). L’égalité des soins, valeur cardinale de l’hôpitalInterrogés sur les missions de l’hôpital public, les Français citent majoritairement l’accès aux soins pour tous, quel que soit leur niveau de revenu (56 % de citations). Vient ensuite l’offre publique hospitalière de proximité, qui n’apparaît pas primordiale avec seulement 19 % de citations. La possibilité de se faire hospitaliser dans des délais réduits, le libre choix de son établissement d’hospitalisation et le faible montant de la participation financière demandée aux malades recueillent moins de 10 % de citations.
Des aspects à améliorerL’édition 2010 du baromètre « les Français et l’hôpital » met en lumière des faiblesses de l’hôpital public. En premier lieu, la prise en charge des personnes âgées est sévèrement jugée : 43 % seulement des Français la jugent favorablement. L’accompagnement des personnes en fin de vie et les soins palliatifs sont également à améliorer : seuls deux Français sur cinq en sont satisfaits. Enfin, la transparence des informations fournies est jugée insuffisante par 35 % des personnes.