La FHF, qui a été associée à l’important travail mené par le ministère, estime que ce premier indicateur (sur les 5 prévus au total dans le futur tableau de bord des infections nosocomiales) est un signe très positif pour les usagers des établissements de santé mais également pour des hôpitaux qui ont trop souvent été stigmatisés sur ce sujet sensible où l’absence de données objectives et la dimension passionnelle n’en permettaient pas toujours une appréhension satisfaisante.
Le futur tableau de bord des infections nosocomiales devrait ainsi permettre au grand public de réaliser l’ampleur des efforts déjà accomplis dans la lutte contre ce fléau et inciter les hôpitaux à amplifier encore leurs actions pour éradiquer toutes les infections nosocomiales évitables.
Si notre système hospitalier français a considérablement réduit depuis quelques années son taux de prévalence d’infections nosocomiales et fait désormais partie des pays européens les mieux placés dans la lutte contre ces infections, cela ne doit pas pour autant nous conduire à baisser les bras dans un combat qui doit se situer au cœur des priorités des établissements hospitaliers.
Ce combat doit d’ailleurs plus globalement s’intégrer dans la bataille pour la sécurité des usagers que mènent désormais tous les établissements de santé à travers les démarches qualité, l’accréditation, l’évaluation des pratiques professionnelles et les démarches de gestion des risques.