Depuis le début de la crise sanitaire, la Fédération Hospitalière de France (FHF) a toujours soutenu l’expertise scientifique et a toujours pris en compte les recommandations averties des experts sanitaires, en particulier de la Haute Autorité de Santé (HAS), dans ses décisions. La FHF prend ainsi acte de l’avis favorable exprimé par la HAS concernant la réintégration des soignants non-vaccinés, et de la décision du Gouvernement de la suivre.
En l'occurrence, l'avis de la HAS tient compte de l'évolution de l'épidémie et des variants. La situation du printemps 2023 n'est plus celle de 2021, en particulier au regard de l’évolution de la pandémie.
Pour autant, la FHF conserve une position affirmée sur deux points :
- D'abord, la vaccination reste fortement recommandée, et les vaccins demeurent efficaces. La vaccination est indispensable pour les personnes à risque, notamment les personnes âgées et les personnes immunodéprimées, et très importante pour les professionnels qui exercent à l’hôpital, davantage exposés aux contaminations ;
- Ensuite, un retour de l'obligation vaccinale reste bien entendu possible si un variant agressif venait à apparaître. Il s’agit de faire preuve de souplesse et de s’adapter au contexte.
Arnaud Robinet, Président de la FHF
Comme à chaque étape de la pandémie, la FHF s’en remet à l’avis des autorités scientifiques. La recommandation de la HAS sera suivie par le Gouvernement, avec lequel nous allons travailler pour préciser les modalités pratiques de la réintégration des professionnels concernés. Je tiens à dire clairement que la suspension de l’obligation n’enlève rien à l’efficacité des vaccins : ils restent fortement recommandés pour les personnes à risque, mais aussi pour les professionnels de l’hôpital. Depuis 3 ans, la pandémie nous demande de nous adapter. La décision de la HAS est une nouvelle étape, et nous devons rester vigilants vis-à-vis du COVID, mais aussi de toutes les épidémies qui arrivent et qu’il faut prévenir.
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