La conférence a rassemblé plus de 500 parties prenantes, décideurs politiques (incluant des membres du Parlement européen), représentants du gouvernement, cliniciens, représentants des universités et des autres institutions de recherche. Elle s’est déroulé autour de huit sessions parallèles visant à analyser la situation actuelle, adoptant une approche très large, encourageant différents acteurs du secteur de la santé à discuter de leurs propres expériences et de bonnes pratiques. Les deux premières sessions ont étudié quelques méthodes pour accélérer la création de savoirs, et notamment de nouveaux modèles de partenariat pour la R&D incluant des programmes cadres pour la recherche collaborative et des partenariats public-privé. Il a également été question d’explorer des sources de financement alternatives pour l’innovation dans les soins de santé. La Commission considère qu’un cadre de régulation plus durable et simplifié est une priorité pour pérenniser la croissance de l’innovation. Des priorités de financement au niveau européen ont été identifiées : défi écologique, vieillissement, maladies rares et maladies chroniques. Des ajustements ont été proposés pour les prochains programmes de financements : une croissance des partenariats public-privé, un accès libre aux universités et des bourses pour les jeunes chercheurs. L’importance des partenariats a été soulignée non seulement en référence aux collaborations entre les secteurs public et privé mais aussi en ce qui concerne les partenariats transnationaux pour permettre des échanges de compétences et de savoirs et une utilisation plus efficiente des ressources financières. Deux des autres sessions ont porté sur l’encouragement à l’entreprenariat et sur « l’évaluation et le remboursement ». Elles ont mis l’accent sur ce qui pouvait être fait pour développer l’esprit entrepreneurial et la culture managériale afin de soutenir l’innovation en Europe. Elles ont exploré les politiques de remboursement, en particulier les différences et difficulté à prendre en compte l’efficience et le long terme. Un grand nombre de défis d’ordre scientifique, réglementaire, organisationnel sont en effet liés à l’introduction d’innovations dans les soins de santé. C’est surtout vrai pour tout ce qui touche la médecine personnalisée. Il y a donc un besoin croissant d’articulation des remboursement en fonction des résultats de santé obtenus. Dans le même temps, un équilibre entre l’égalité d’accès et la pérennité des soins est recherché. Les autres sessions traitaient des questions de transfert de compétences innovantes, de traduction d’idées en réalisations concrètes et d’innovation responsable dans le domaine de la santé. Des expériences sur la technologie et le transfert de compétence entre la recherche et l’industrie ont été échangées. Des voies d’amélioration pour développer les partenariats entre universités, centres de recherche et entreprises aux niveaux régional, national et international ont été discutés. L’innovation responsable est un secteur qui requiert la coopération des médecins, des patients, des hôpitaux, des chercheurs et des industriels à chaque niveau pour s’adapter aux changements dans la société et adapter la délivrance de soins aux nouveaux schémas économiques. Ces débats ont permis de souligner les éléments clés nécessaires à l’amélioration des relations entre les différents acteurs. Ceci devrait permettre aux décideurs politiques d’apporter des solutions pour développer l’innovation en santé. Plus d’informations : http://ec.europa.eu/research/health/events-04_en.html
Date de publication : 1 Juin 2011
Date de modification : 1 Juin 2011