Alors que la population vieillit, le lien entre la santé et le social est de plus en plus prégnant. Ces deux domaines sont regroupés avec d’autres sous le concept de « services sociaux d’intérêt général ». Il est primordial aujourd’hui d’appréhender le secteur social en tenant compte de sa grande proximité avec le sanitaire.
Le Centre Européen de Normalisation (CEN) a organisé le 9 février 2009 son premier atelier de travail sur la qualité des services sociaux d’intérêt général (SSIG). Le CEN a déjà produit nombre de normes qui sont aujourd’hui appliquées partout en Europe et qui touchent à des domaines aussi divers que l’équipement ou l’organisation. Dans le cas présent, son objectif n’est pas de produire des standards mais de parvenir à un consensus sur la qualité des services sociaux, et dans une certaine mesure, des services de santé.
La mobilisation du CEN sur la qualité des SSIG fait suite à une mobilisation certaine au niveau européen. Ainsi, la Plateforme européenne des organisations sociales non gouvernementales a adopté en juin 2008 une position commune sur la qualité des services sociaux et de santé. L’objet de ce document est de préserver la prestation de services de qualité et d’améliorer le degré de qualité.
En parallèle, la Plateforme européenne pour la réadaptation ( European Platform for Rehabilitation) a développé le projet EQUASS, qui est dédié au secteur social. Cette approche non-prescriptive respecte les différences culturelles dans la prestation de services sociaux. Elle repose sur un processus d’autoévaluation et la vérification externe d’indicateurs de performance mesurables.
L’atelier de travail du 9 février a été organisé dans le cadre du projet Prometheus, qui est financé par la Commission européenne au travers du programme PROGRESS dédié à la promotion de la qualité des SSIG. Ce projet porte sur la définition de la qualité, sa mesure, son évaluation (processus, procédure) et son amélioration.