La Convention de Minamata sur le mercure, qui prend le nom d'une ville au Japon, où se sont produit des dommages graves pour la santé en raison de la pollution au mercure dans le milieu du 20e siècle, prévoit des contrôles et des diminutions à travers une gamme de produits, de procédés et d’industries où le mercure est utilisé, relâché ou émis. Celles-ci vont de l'équipement médical (tels que les thermomètres), aux ampoules basse consommation ou encore à l'exploitation minière du ciment et des centrales au charbon.
Parmi les dispositions du traité, les gouvernements ont également convenu d'une série de produits contenant du mercure dont la production, l'exportation et l'importation sera interdite en 2020. Il s'agit notamment de certaines formes d’appareils électroniques médicaux tels que les thermomètres et les tensiomètres.
Renforcer les soins médicaux et améliorer la formation des professionnels de santé, pour identifier et traiter les effets liés au mercure, feront également partie de la nouvelle convention.
Le nouveau traité doit être ratifié dans 50 pays et sera ouvert à la signature en octobre, lors d'une réunion spéciale au Japon.