La Commissaire a expliqué que le 112 ne remplaçait pas le numéro national d’urgence qui restera opérationnel en parallèle du 112 sauf au Danemark, en Suède et aux Pays-Bas, ces pays ayant décidé qu’il était plus facile de remplacer leur numéro national par le numéro européen.
Madame Reding a rappelé que le 112 existe depuis 1991 mais qu’il n’est devenu obligatoire qu’en 2003. Des procédures d’infraction sont prévues contre les Etats membres qui ne respecteraient pas la législation communautaire en la matière. Au total, la Commission a entamé 16 procédures contre 15 pays dans lesquels le 112 ou le service de localisation ne fonctionnait pas quand il était appelé. 9 de ces procédures ont été abandonnées après que des mesures correctives aient été prises. Jusqu’alors, seule la Bulgarie ne garantit pas un accès au 112 sur tout le territoire. Une procédure d’infraction est en cours mais la Commission espère l’abandonner si elle reçoit les garanties promises par les autorités bulgares.
D’autres défauts ont été identifiés dans certains Etats membres :
- manque d’information sur la localisation de l’appelant depuis un téléphone mobile : 6 pays (Italie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie et Slovaquie) sont fréquemment sous le coup de procédures d’infraction ;
- absence d’information sur les délais de réponse aux appels 112 une fois connecté : Belgique, France, Italie, Chypre, Luxembourg, Malte, Pologne, Roumanie et Slovaquie ;
- non fourniture d’information sur la capacité des centres nationaux d’urgence 112 à répondre aux appels dans au moins une autre langue de l’Union européenne que la langue nationale : Belgique, Irlande, Italie, Chypre, Lettonie, Luxembourg, Pologne, Portugal, Roumanie et Slovaquie.
Pour plus d’informations : www.ec.europa.e112