Entre février 2006 et novembre 2007, nous sommes allés avec l’équipe nationale de la FHF dans toutes les régions à la rencontre des responsables des établissements hospitaliers et médico-sociaux publics.
Nous avons entrepris cette démarche parce que nous voulions :
• nous mettre à l’écoute des professionnels confrontés à des changements multiples : SROS 3 et PRIAC, contrats pluriannuels avec les autorités de tutelle sanitaires et sociales, tarification à l’activité et émergence des objectifs quantifiés ;
• leur proposer une évaluation de la situation et des opportunités à saisir, ainsi qu’une projection à moyen terme, à l’horizon du SROS 4, afin d’engager la communauté professionnelle sur les bons rails et de mobiliser celle-ci pour réussir les changements nécessaires.
Rapidement, il nous est apparu que le morcellement des établissements et la dispersion des ressources, notamment humaines, étaient préjudiciables au maintien et à plus forte raison au développement du service public de qualité que nos concitoyens attendent.
Nous sommes convaincus que la défense d’un service public de santé, auquel la FHF est particulièrement attachée, doit passer par la prise d’initiatives et la mise en oeuvre de regroupements et de convergences, dans le cadre d’une véritable « stratégie de groupe » de l’hospitalisation publique.
Avec cet Atlas, fondé sur des données objectives, il ne s’agit pas de dessiner de manière arbitraire l’offre de soins de demain, mais d’inciter à une prise de conscience et de donner aux hospitaliers les éléments qui leur permettront, dans leurs territoires, de prendre les initiatives nécessaires pour consolider l’offre de soins publique.
Nous tenons à remercier toute l’équipe de la Fédération hospitalière de France qui a porté ce travail avec détermination au cours de cette période, avec Patrick Lejeune et Jean de Hédouville : David Causse, Andrée Barréteau, Yves Gaubert, Marie-France Wittman, Murielle Jamot, et leurs assistantes en charge de l’organisation des déplacements et des rendez-vous.
Grâce à leur engagement, les hospitaliers disposent désormais d’un outil précieux pour faire émerger leur « stratégie de groupe ».
Claude ÉVIN
Gérard VINCENT