Les efforts pour trouver un traitement ont jusqu’ici été entravé par la capacité du parasite à développer rapidement une résistance au traitement. La recherche a impliqué quatre projets financés par l’Union Européenne (ANTIMAL, BIOMALPAR, MALSIG et EVIMALAR) et a été menée par des laboratoires au Royaume-Uni, en France et en Suisse avec des partenaires de Belgique, d’Allemagne, du Danemark, de Grèce, d’Espagne, d’Italie, des Pays-Bas, du Portugal et de Suède de concert avec beaucoup de pays en voie de développement sévèrement affectés par le paludisme. Le Commissaire en charge de la recherche, du développement et de la science Máire Geoghegan-Quinn a affirmé : « Cette découverte pourrait mener à un traitement antipaludique efficace qui sauverait des millions de vies et en transformerait de nombreuses autres. Ceci démontre encore la valeur ajoutée et de la RD financée par l’Union européenne et de la collaboration avec des chercheurs des pays en voie de développement. L’objectif final est l’éradication totale du fléau qu’est le paludisme. Seul un travail d’équipe au-delà des frontières est le seul moyen de faire face efficacement à des défi de pareille envergure ».
Date de publication : 1 Juin 2011
Date de modification : 1 Juin 2011