Ceci est particulièrement utile pour évaluer les effets directs et indirects de la pandémie de COVID-19 ou d’autres facteurs influençant la population européenne. Les données pour les mois d’été 2022 peuvent également inclure l’impact sur la mortalité des vagues de chaleur extrêmes qui ont affecté le continent.
Comme le rappelle l’article, la COVID-19 a suscité un intérêt considérable pour les statistiques de mortalité à haute fréquence mais les utilisateurs sont souvent confrontés à différentes sources de données, chiffres et analyses, qui ne sont pas toujours accompagnés d’informations générales cohérentes sur les méthodologies, la couverture des données et la fiabilité. Il peut être difficile de comparer les données strictement associées à la pandémie entre différentes sources de données, en raison de règles différentes sur la classification des maladies et des causes de décès.
Le nombre total de décès souligne l’ampleur de la crise sanitaire, fournissant une comparaison complète des décès supplémentaires entre les pays européens. Cette approche donne une mesure générale de l’impact de la crise sur la mortalité, car elle inclut tous les décès indépendamment de leur cause: cela permet aux utilisateurs d’entreprendre des analyses plus approfondies. La comparaison du nombre de décès en 2020-2023 avec une «base» (la moyenne de 2016-2019) montre, au niveau global, à quel point les dernières années ont été exceptionnelles dans les pays européens.
Des différences majeures ont été relevées non seulement entre les pays, mais aussi entre les régions d’un pays. Les données régionales montre comment, dans certaines régions, comme le nord de l’Italie, le centre de l’Espagne, dont Madrid, l’est de la France et la région parisienne, l’augmentation du nombre de décès est particulièrement significative.
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